Kaléidoscope de musées et monuments de par le monde, entre muséologie comparée et tourisme iconographique.

mercredi 29 octobre 2014

Cable Car Museum, Wellington, Aotearoa, Nouvelle-Zélande


Accès gratuit. Musée situé juste à la sortie du dernier arrêt du Cable Car de Wellington (4$ la montée). Une petite demi-heure de visite (sans regarder les films).
L’établissement est dédié à l’histoire de cette ligne de funiculaire, une des plus vieilles, et toujours active, du monde, et l’importance qu’elle a eu pour la ville.
Le musée est doté d’un système de climatisation éteint lors de notre visite (on est en début d’été, il fait entre 20 et 25° durant la journée). Les textes sont tout en anglais.
Tout en anglais... ou presque !


On est accueilli à l’entrée par le vieux wagon du Cable Car, remplacé aujourd’hui par une machine plus moderne. Des mannequins sont disposés sur ses sièges. L’objet est amusant, il comporte sur les cotés externes des compartiments pour s’asseoir qui ne seraient surement plus aux normes de sécurité actuelles !
Le wagon occupe tout l’espace de cette première salle ; sur les murs qui l’entourent, des panneaux retracent l’histoire du quartier et de la construction de la ligne, à grand renfort de photographies d’époque, de plans et de graphiques.
Ce premier engin a été utilisé de 1902 à 1978, quand fut lancée une grande rénovation, avec de nouvelles voitures, et une nouvelle gare.







La deuxième partie de la salle abrite la boutique de souvenirs.

Avant de passer à la suite de l’exposition, on découvre un écran tactile avec un sondage pour les visiteurs du musée. Je suppose qu’on doit y répondre quand on quitte le musée par le même chemin (on ressort par la boutique ; malin !).

Est ensuite projeté un film sur Wellington et les cable cars, suivi d’une petite exposition sur les cable cars privés, qui rappellent les ascenseurs de Valparaiso, et le quartier de Kelburn. On y parle également de l’activité d’observation météorologique et astronomique dans les jardins botaniques, avec le grand Observatoire installé à quelques mètres de la gare. Sont exposés notamment des outils d’observation, mais le manque de cartels ne rend pas forcément la lecture aisée.
La deuxième salle d'exposition ; le film est projeté à gauche, hors cadre



Exemple de vitrine

L’exposition se termine au sous-sol, accessible par un ascenseur (on parle trop peu sur Le Musée Vivant de l’accessibilité handicapée ! on la constate si peu de par le monde !).

A l’étage inférieur, vitré sur une face, on a une très belle vue sur les jardins botaniques. En face de cette baie est installé un trolley-bus, un autre vestige des transports en commun de Wellington. Autour du trolley, une section intitulée Journey to Restauration explique le travail des restaurateurs qui a rendu possible cette exposition. Un film détaille certaines opérations réalisées alors.



Les panneaux expliquent l'histoire du trolley-bus...

... et de sa restauration.
Dans une deuxième salle, on découvre la Historic Winding Room, qui conserve le mécanisme historique du Cable Car. Là, des panneaux explicatifs retracent l’histoire de la salle, sa conservation, et sa rénovation suite à un incendie. On nous explique également comment marche le système mécanique exposé là. Une vitrine expose des outils de l’époque de la construction des lieux.

Vue de la salle des machines depuis l'entrée




Vue de la salle des machines depuis le fond de la salle


Somme toute, ce musée n’est pas immense, mais il est agréable et bien conçu. Je n’aurais peut-être pas payé pour le visiter (j’apprécie donc grandement sa gratuité !) par manque d’intérêt personnel pour le sujet, n’étant pas passionnée par l’histoire technologique des transports en commun. Cependant, je suis contente de l’avoir vu, car il contient quelques curiosités agréables, et j’aime leur traitement du sujet ; simple sans être basique, documenté sans être assommant, et avec une réelle communication sur le travail de conservation et restauration inhérent.

 Pour en savoir plus :