Accès gratuit. Musée situé juste
à la sortie du dernier arrêt du Cable Car
de Wellington (4$ la montée). Une petite demi-heure de visite (sans regarder
les films).
L’établissement est dédié à
l’histoire de cette ligne de funiculaire, une des plus vieilles, et toujours
active, du monde, et l’importance qu’elle a eu pour la ville.
Le musée est doté d’un système de
climatisation éteint lors de notre visite (on est en début d’été, il fait entre
20 et 25° durant la journée). Les textes sont tout en anglais.
On est accueilli à l’entrée par
le vieux wagon du Cable Car, remplacé
aujourd’hui par une machine plus moderne. Des mannequins sont disposés sur ses
sièges. L’objet est amusant, il comporte sur les cotés externes des
compartiments pour s’asseoir qui ne seraient surement plus aux normes de
sécurité actuelles !
Le wagon occupe tout l’espace de
cette première salle ; sur les murs qui l’entourent, des panneaux
retracent l’histoire du quartier et de la construction de la ligne, à grand renfort
de photographies d’époque, de plans et de graphiques.
Ce premier engin a été utilisé de
1902 à 1978, quand fut lancée une grande rénovation, avec de nouvelles
voitures, et une nouvelle gare.
La deuxième partie de la salle
abrite la boutique de souvenirs.
Avant de passer à la suite de
l’exposition, on découvre un écran tactile avec un sondage pour les visiteurs
du musée. Je suppose qu’on doit y répondre quand on quitte le musée par le même
chemin (on ressort par la boutique ; malin !).
Est ensuite projeté un film sur
Wellington et les cable cars, suivi
d’une petite exposition sur les cable
cars privés, qui rappellent les ascenseurs de Valparaiso, et le quartier de
Kelburn. On y parle également de l’activité d’observation météorologique et
astronomique dans les jardins botaniques, avec le grand Observatoire installé à
quelques mètres de la gare. Sont exposés notamment des outils d’observation,
mais le manque de cartels ne rend pas forcément la lecture aisée.
L’exposition se termine au
sous-sol, accessible par un ascenseur (on parle trop peu sur Le Musée Vivant de l’accessibilité
handicapée ! on la constate si peu de par le monde !).
A l’étage inférieur, vitré sur
une face, on a une très belle vue sur les jardins botaniques. En face de cette
baie est installé un trolley-bus, un autre vestige des transports en commun de
Wellington. Autour du trolley, une section intitulée Journey to Restauration explique le travail des restaurateurs qui a
rendu possible cette exposition. Un film détaille certaines opérations
réalisées alors.
Les panneaux expliquent l'histoire du trolley-bus... |
... et de sa restauration. |
Dans une deuxième salle, on
découvre la Historic Winding Room,
qui conserve le mécanisme historique du Cable
Car. Là, des panneaux explicatifs retracent l’histoire de la salle, sa
conservation, et sa rénovation suite à un incendie. On nous explique également
comment marche le système mécanique exposé là. Une vitrine expose des outils de
l’époque de la construction des lieux.
Vue de la salle des machines depuis l'entrée |
Vue de la salle des machines depuis le fond de la salle |
Somme toute, ce musée n’est pas
immense, mais il est agréable et bien conçu. Je n’aurais peut-être pas payé
pour le visiter (j’apprécie donc grandement sa gratuité !) par manque
d’intérêt personnel pour le sujet, n’étant pas passionnée par l’histoire
technologique des transports en commun. Cependant, je suis contente de l’avoir
vu, car il contient quelques curiosités agréables, et j’aime leur traitement du
sujet ; simple sans être basique, documenté sans être assommant, et avec
une réelle communication sur le travail de conservation et restauration
inhérent.
Pour en savoir plus :
Une vidéo d'un trajet en Cable Car sur Youtube